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En 1919, des Japonaises partent rejoindre aux Etats-Unis des américains auxquels elles sont promises. Bercées d'illusions, elles vont endurer de cuisantes déceptions face à des maris brutaux, la xénophobie, un travail harassant, la barrière de la langue. Lors de la Seconde Guerre mondiale, suspectées par le pouvoir, elles sont enfermées dans des camps de concentration. Prix Femina étranger 2012.

L'enfance de Jacques Vingtras, double littéraire de Jules Vallès, et les vexations que lui font subir sa mère et ses professeurs. Victime de principes d'éducation répressifs et d'exercices scolaires stériles, il tente de se libérer de l'emprise de ses parents et de s'émanciper. Electre 2023

En ce ténébreux mois de novembre islandais, exceptionnellement doux, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie, Audur, lui demander de s'occuper, pour une saison, de son fils de 5 ans. Elle part pour un tour de son île noire avec ce dernier, Tumi, étrange petit bonhomme presque sourd, mutique, avec de grosses loupes en guise de lunettes.

Haut-plateau du Chambon dans les années 1930. Irène, orpheline de 19 ans, vachère dans une famille aimante, sait que, plus jeune, elle vivait dans la région. Elle est intriguée par l'ancienne prisonnière vivant à l'écart du village qui lui apporte des livres. Des découvertes mènent la jeune fille vers une révélation troublante.

En 1784, après les retombées de l'éruption d'un volcan islandais, l'hiver est le plus rude du siècle. Le peuple parisien érige des obélisques de glace en l'honneur des souverains. Au dégel, le corps d'une femme apparaît dans l'une d'entre elles. Nicolas Le Floch enquête auprès des ouvriers, des marchands et à la cour du roi.

Le quatrième album de ce précieux melodiste lui ressemble, entre discrétion et impudeur, entre non-dit et réalisme. On y entend de rudes impressions d'artiste, d'acides visions du quotidien en 2009, des plongées dans l'envers des sentiments, tout un lexique de pastels et d'aveux voilés qui dessinent un autoportrait en clair-obscur.

Peu d'évènements marquent autant une oeuvre que la rencontre entre un compositeur et un interprète. Et c'est aujourd'hui certain, Fauré a trouvé sa voix : c'est celle de Cyrille Dubois. Si son timbre clair et lumineux ainsi que sa diction irréprochable concourent bien évidemment à cette alchimie, le secret de leur connivence réside peut-être dans la singulière capacité du ténor à suggérer une atmosphère, à évoquer une sensation ; bref, la poésie de sa musique, tout simplement. L'aède Dubois et son complice Tristan Raës se mettent donc au service de l'oeuvre fauréenne et de ses poètes (Paul Verlaine bien sûr, mais aussi Armand Silvestre, Charles Van Lerberghe ou Jean de La Ville de Mirmont) dans une intégrale des mélodies. Audacieux projet, encore jamais entrepris par un seul et même chanteur : c'est désormais chose faite.